Prix littéraires

Prix 2022
 
Prix Wepler 14/11/2022
Quarante ans après la mort de son oncle Désiré, Anthony Passeron décide d’interroger le passé familial. Évoquant l’ascension de ses grands-parents devenus bouchers pendant les Trente Glorieuses, puis le fossé grandissant apparu entre eux et la génération de leurs enfants, il croise deux histoires : celle de l’apparition du sida dans une famille de l’arrière-pays niçois – la sienne – et celle de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains.
Dans la lignée d’Annie Ernaux ou de Didier Éribon, Anthony Passeron mêle enquête sociologique et histoire intime. Dans ce roman de filiation, il évoque la solitude des familles à une époque où la méconnaissance du virus était totale, le déni écrasant, et le malade considéré comme un paria.
  + de détails...
Prix de Flore 10/11/2022
« Je veux respirer sur scène, entendre les trois coups chaque soir, incarner des
personnages dont la puissance emporte tout sur son passage, me laisser envahir
par des sentiments profonds, violents, extrêmes, commettre des crimes, des
infanticides, des adultères, aimer éperdument, haïr follement, voyager à travers
les époques, changer de sexe, m’empoisonner, mourir, renaître. »
Romy, 20 ans, arrive de Lorraine à Paris avec le rêve d’être comédienne. Pour
subsister, elle danse et se prostitue dans un club de strip-tease à Pigalle, perruque
fuchsia et string à paillettes, a+n de payer le Cours Florent. Odette, vieille +lle de
89 ans, la loge contre un loyer modique et un peu de compagnie, pour repousser
le spectre de la maison de retraite. Cache-tétons et cruci+x vont devoir faire
bon ménage. Dans le huis-clos d’un appartement parisien qui n’a pas bougé
depuis les années 50, deux femmes s’apprivoisent entre chien et loup, autour
d’une ménagerie d’animaux en verre avec lesquels elles jouent pour régler des
comptes. Au +l de leurs jeux, elles nouent une relation faite de fascination et
de dépendance, en se renvoyant en miroir leurs corps meurtris, leurs solitudes,
leurs folies, leurs enfances volées et surtout leur désir de vivre. Dans cette
emprise mutuelle, jusqu’où seront-elles capables d’aller ?
On retrouve ici l’acuité du regard et la puissance viscérale de l’écriture de
Jo6rine Donnadieu, qui décrit avec précision la violence des rapports sociaux,
l’apprentissage du théâtre, la vie des corps.
  + de détails...
Prix Médicis Essai 08/11/2022
Une lecture de Victor Klemperer
Être témoin : être sensible. En quel sens faut-il l’entendre ?
Dans un procès, on ne demande au témoin que d’être précis, puisque ce sont des faits qu’on lui demande de rendre compte. Mais celui qui décide de témoigner contre vents et marées, sans que personne ne lui ait rien demandé, se tient dans une position différente : il porte aussi en lui l’exigence d’un partage de la sensibilité. Il va donc parler des émotions, des faits d’affects : ceux qu’il observe chez autrui, ceux qu’il ressent lui-même. Perd-il pour autant en précision objective ? S’abandonne-t-il à l’illusion d’un pathos trop personnel pour être vrai ? Pas du tout. Il est comme un baromètre, ou comme un sismographe : il lui faut être sensible pour être précis. Il considère implicitement que ses émotions constituent en elles-mêmes des faits d’histoire, voire des gestes politiques.
C’est ce que montre une lecture du Journal de Victor Klemperer tenu clandestinement entre 1933 et 1945 depuis la ville de Dresde où il aura subi, comme Juif, tout l’enchaînement de l’oppression nazie. Témoignage extraordinaire par sa précision, en particulier dans l’analyse qu’y mena Klemperer — qui était philologue — du fonctionnement totalitaire de langue. Mais aussi par sa sensibilité. Par son ouverture littéraire à la complexité des affects, avec la position éthique — celle du partage — que cette sensibilité supposait.
Entre la langue totalitaire, qui ne se prive jamais d’en appeler aux émotions sans partage, et l’écriture de ce Journal, ce sont donc deux positions que l’on voit ici s’affronter autour des « faits d’affects ». Combat politique lisible dans chaque repli, dans chaque inflexion de ce chef-d’oeuvre d’écriture et de témoignage.
  + de détails...
Prix Médicis 08/11/2022
Farah, adolescente, a toujours connu L’Église de la Treizième Heure pour la bonne raison que Lenny, son
père, en est le fondateur. Elle vit en communauté dans cette Église millénariste un peu spéciale : féministe, queer,
animaliste. On y récite Nerval ou Rimbaud. Lenny rassemble ses ouailles autour de messes poétiques et d’ateliers
de déparasitage psychique. La Treizième Heure, c’est aussi l’heure de la révélation, du déclenchement merveilleux,
le moment où le monde basculera dans un état apaisé, le triomphe des pauvres, des dominés, des humiliés. Les
membres de la communauté l’espèrent d’autant plus qu’ils sont fragiles, angoissés devant les menaces qui pèsent
sur la planète : épidémies, guerres, réchauffement climatique… Leader incontesté des « treiziémistes », Lenny élève
seul sa fille Farah. Hind, son grand amour, l’ayant abandonné à la naissance du bébé.
Le roman se divise en trois parties, racontées par chacun des membres de cette famille à la fois déglinguée
et très contemporaine. Farah, née intersexuée, est d’abord inconditionnelle de son père, acquise à sa cause
délirante, mais devient plus critique en grandissant : son père lui a menti sur sa filiation. En menant l’enquête, elle
comprend qu’elle n’avait pas une mère mais deux ! Hind et Sophie. Comment est-ce possible ? Lenny prend la
parole ensuite. Il raconte deux coups de foudre successifs : la poésie d’abord, Hind ensuite. Mais on s’aperçoit que
les deux ne font qu’une : Hind est une chimère, une illumination, une fée baudelairienne. Lenny fondera l’Église de
la Treizième Heure après le départ de son amour. La troisième partie est donc celle de Hind. Femme trans d’origine
algérienne, elle avoue l’histoire violente de son parcours pour gagner sa liberté sexuelle et individuelle. Elle a aimé
Lenny et voulu un enfant de lui, mais quittera Lenny et Farah pour vivre une passion amoureuse vouée à l’échec.
La Treizième Heure est un roman millénariste ultra contemporain, inspiré par les bouleversements d’identité
et de genre, et traversé par nos angoisses de fin du monde comme par notre espoir d’un ordre social plus juste.
  + de détails...
Prix Médicis Etranger 08/11/2022
Dans un petit village abandonné de la « zone grise », coincé entre armée
ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte :
Sergueïtch et Pachka. Ennemis d’enfance, désormais seuls habitants de ce no
man’s land, ils sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer. Et cela, malgré
des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Sergueïtch sympathise avec
un soldat ukrainien qui lui rend des visites furtives ; Pachka fréquente en
cachette ses « protecteurs russes » pour se procurer des denrées alimentaires.
Leurs conditions de vie sont rudimentaires : charbon pour se chauffer,
conserves pour se nourrir, bougies récupérées dans une église détruite pour
s’éclairer. Les journées monotones de Sergueïtch sont cependant animées de
rêves visionnaires et de souvenirs. Ce qui lui importe avant tout, ce sont ses
abeilles. Apiculteur dévoué, il croit en leur pouvoir bénéfique qui autrefois
attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances de
« thérapie curative ». Alors que l’hiver les abeilles demeurent dans sa grange,
à l’abri du froid et des bombardements, il décide, le printemps venu, de leur
chercher un endroit plus calme. Ses six ruches chargées sur la remorque de
sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part à l’aventure. Mais même au coeur des
douces prairies fleuries de l’Ukraine de l’ouest et le silence des montagnes
de Crimée, le grand frère russe est là, qui surveille…
  + de détails...
Prix Fémina Etranger 07/11/2022
M, la narratrice, est une romancière entre deux âges qui n’écrit plus grandchose.
Elle s’est isolée du monde en s’installant avec son second mari Tony
dans un sublime lieu peu accessible. Baignée d’une lumière spectaculaire,
leur maison est entourée de marais, avec l’océan à l’horizon. Sur leur
terrain, le couple possède aussi une dépendance refaite à neuf par leurs
soins. Ce lieu est voulu comme une résidence d’artistes, et M n’a qu’un
rêve : y accueillir L, un peintre à la renommée mondiale qu’elle admire.
Après plusieurs refus, L accepte soudain l’invitation quand un cataclysme
mondial voit le jour. M est aux anges cependant elle déchante vite
lorsque L arrive en,n, mais accompagné d’une jeune ,ancée qui s’avère
rapidement très irritante. La ,lle de M et son compagnon ont également
débarqué entre-temps. Ces six personnages vont devoir cohabiter dans un
cadre certes spectaculaire, mais qui va rapidement devenir le théâtre de
multiples tensions.
D’une plume ciselée et détonante, Rachel Cusk crée un huis-clos piquant
et fascinant qui se déploie uniquement à travers le 0ot de pensées de M,
Mrs Dalloway des temps modernes. Entre désirs étou1és, orgueil artistique
et illusions déçues, La dépendance décortique avec beaucoup de malice
le grand éventail des rapports humains et la légitimité de la vocation
artistique.
  + de détails...
Grand Prix du Roman de l'Académie Française 27/10/2022
Retraçant la trajectoire hors-norme du conseiller de Poutine, Le Mage
du Kremlin, grand roman de la Russie contemporaine, offre une sublime
méditation sur le pouvoir.
« Toi non, bien sûr, Vadim, tu es un poète. Un poète égaré parmi les loups. »
On l’appelait le Mage du Kremlin. L’énigmatique Vadim K. fut metteur
en scène puis producteur d’émissions de téléréalité avant de devenir
l’éminence grise de Poutine, dit le Tsar. Ayant démissionné de son poste
de conseiller politique, les légendes sur son compte se multiplient, sans
que nul ne puisse démêler le faux du vrai. Jusqu'à ce qu'une nuit, il confie
son histoire au narrateur de ce livre…
Cette histoire nous plonge au coeur du pouvoir russe, où courtisans
et oligarques se livrent une guerre de tous les instants. Et où Vadim,
devenu le principal spin doctor du régime, transforme un pays entier en
un théâtre politique d'avant-garde, au sein duquel il n'est d'autre réalité
que l'accomplissement des souhaits du Tsar. Mais Vadim n’est pas un
ambitieux comme les autres : entraîné dans les arcanes de plus en plus
sombres du régime qu’il a contribué à construire, il fera tout pour s’en
sortir, guidé par la mémoire de son grand-père – un aristocrate excentrique
rescapé de la Révolution – et par l’envoûtante et impitoyable Ksenia, dont
il est épris.
Le mage du Kremlin, où l’on croise Limonov et Kasparov, des hommes
d’affaires, des mannequins et tous les symboles du régime, nous entraîne
au coeur du système Poutine.
  + de détails...
Prix 2021
 
Prix du livre Inter 2021 07/06/2021
Le 47e prix du Livre Inter, l'un des plus prescripteurs de France, a couronné ce premier roman remarqué à la rentrée littéraire 2020.
Dans le journal de 8h de France Inter, le président du jury Dany Laferrière a annoncé le lauréat de l'édition 2021 du prix du Livre Inter: Un jour ce sera vide, premier roman de Hugo Lindenberg, paru à la rentrée 2020 chez Bourgois Editeur.
  + de détails...
Grand Prix des Lectrices de ELLE catégorie Policier 2021 04/06/2021
Les 120 lectrices du 52e Grand prix des Lectrices Elle ont planché sur la production éditoriale de l'année 2020, et leur verdict s'est porté dans la catégorie "policier" sur l'Espagnole Dolores Redondo qui a été sacrée pour La face nord du cœur, chez Gallimard.
Cette préquelle à la célèbre Trilogie du Baztan présente Amaia Salazar, nouvellement intégrée dans l'équipe de l'agent Dupree qui traque un tueur en série. Il a détecté en elle une intuition singulière qui fait défaut aux autres enquêteurs. Alors que l'ouragan Katrina dévaste le sud des Etats-Unis, un homme, dit le Compositeur, laisse un violon les lieux de chacun de ses meurtres, qu'il réalise toujours lors de grandes catastrophes.
  + de détails...
Prix 2020
 
Prix Femina des Lycéens 2020 09/12/2020
Le jury du 5e prix Femina des lycéens a distingué,  mercredi 4 décembre, Laurent Petitmangin pour son premier roman, Ce qu'il faut de nuit, publié le 20 août à La Manufacture de livres.
Dans Ce qu'il faut de nuit, Laurent Petitmangin met en scène un père qui élève seul ses deux fils. Ceux-ci grandissent et commencent très tôt à prendre leur destin en main. Une histoire de famille, de convictions, de choix et de sentiments ébranlés.
  + de détails...
Prix Renaudot 2020 30/11/2020
Le Renaudot 2020 pour Marie-Hélène Lafon pour son roman Histoire du fils (Buchet-Chastel)

Elle succède à Sylvain Tesson récompensé pour La panthère des neiges, publié chez Gallimard. L’écrivaine, l’a emporté au 1er tour à la majorité absolue.

Histoire du fils est une plongée dans l’existence de trois personnages, André le fils, Gabrielle la mère, Paul le père. Autour d’eux, une famille qui grandit, s’éloigne et aide. Dans ce roman, Marie-Hélène Lafon joue avec les chronologies pour saisir l’infime quotidien de chacun. Traversant les années, elle construit un dialogue sourd entre un père et son fils, anonymes malgré eux. 


  + de détails...
Prix Goncourt 2020 30/11/2020

Proclamé par visioconférence, le Goncourt a été attribué à Hervé Le Tellier au 8 voix contre 2 face à Maël Renouard et son Historiographe du royaume (Grasset).

Son éditeur, Gallimard, remporte le prix Goncourt pour la 39e fois.

Le roman se déroule en juin 2021. Tous les passagers d’un vol Paris-New York vont vivre un événement qui va bouleverser leur existence. Parmi eux, il y a Blake, père de famille respectable et tueur à gages, Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge, Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte, qui a publié un livre intitulé L'anomalie. Il y écrit : "Le vrai pessimiste sait qu'il est déjà trop tard pour l'être." Tous croyaient avoir une vie secrète mais nul n'imaginait à quel point c'était vrai.
  + de détails...
Prix Wepler Fondation La Poste 2020 22/11/2020
Le Jury tournant du Prix Wepler - Fondation la Poste 2020 s'est réuni le 27 octobre dernier dévoilé le 22 novembre ses deux lauréats, sortis lors de la Rentrée littéraire.
Le prix, "qui récompense une prise de risque romanesque et un style exigeant", est attribué cette année à Grégory Le Floch pour De parcourir le monde et d’y rôder, paru chez Bourgois Editeur.
  + de détails...
Prix des Inrockuptibles 2020 17/11/2020
Les lauréats de la première édition du prix des Inrockuptibles ont été dévoilés ce mardi 17 novembre. Ce nouveau prix, parrainé par le cinéaste et écrivain Christophe Honoré, récompense cinq catégories : roman français (avec deux ex-aequo), roman étranger, premier roman, essai et bande dessinée. Le jury pour chaque catégorie est exclusivement composé de l’équipe de l'hebdomadaire culturel.
  • Arrivés ex-aequo pour le Prix du roman (ou récit littéraire) français :
Comédies Françaises d'Éric Reinhardt (Gallimard), paru le 20 août 2020
Dimitri, 27 ans, enquête sur les débuts d'Internet. Un ingénieur français, Louis Pouzin, révèle que son laboratoire a subi des pressions des industriels et des pouvoirs publics, si bien que son invention a été récupérée par les Américains. En parallèle, Dimitri, fasciné par l'art contemporain, réfléchit au déplacement de l'épicentre artistique de Paris vers New York dans les années 1940.
  + de détails...
Prix Gulli du Roman 2020 15/10/2020
Le prix Gulli du roman 2020 a été attribué, jeudi 15 octobre, à Timothée de Fombelle pour son roman Alma, le vent se lève paru en juin chez Gallimard Jeunesse.
Le prix Gulli du roman récompense chaque année le meilleur livre jeunesse
  + de détails...
Prix Filigranes 2020 21/09/2020
Le Jury du Prix Filigranes 2020 a récompensé, ce 21 septembre Fabrice Humbert pour Le monde n’existe pas, paru chez Gallimard en janvier 2020.
  + de détails...
Prix du Roman Fnac 2020 09/09/2020
Le 19e Prix du Roman Fnac est attribué à Tiffany McDaniel pour Betty, publié aux éditions Gallmeister dans la collection "Americana".

Betty Carpenter est la fille d'une mère blanche et d'un père cherokee. Après des années d'errance, sa famille s'installe dans l'Ohio. Avec ses frères et soeurs, la petite fille grandit bercée par les histoires de son père. Quand de terribles secrets de famille refont surface, Betty affronte l'adversité grâce à l'écriture. 
  + de détails...
Prix des Libraires de Nancy - Le Point 2020 07/09/2020

Le prix des Libraires de Nancy-Le Point revient à Marie-Hélène Lafon pour Histoire du fils. 

Dans ce roman, paru le 20 août, aux éditions Buchet Chastel, André est élevé par Hélène, la sœur de sa mère Gabrielle. Cette dernière lui rend visite uniquement pendant les vacances d'été. Le père d'André est un éternel absent. Le fils abandonné comprend peu à peu la personnalité de cet homme séduisant mais égoïste et pétri d'arrogance.

  + de détails...
Prix Stanislas 2020 20/08/2020

Présidé par Jean-Christophe Rufin, le jury du prix Stanislas a distingué, jeudi 20 août, Laurent Petitmangin pour son premier roman Ce qu'il faut de nuit (La Manufacture de livres).

 Dans Ce qu'il faut de nuit, Laurent Petitmangin met en scène un père qui élève seul ses deux fils. Ceux-ci grandissent et commencent très tôt à prendre leur destin en main. Une histoire de famille, de convictions, de choix et de sentiments ébranlés.

  + de détails...
Prix du livre Inter 08/06/2020
Philippe Lançon, président du jury du 46e prix du Livre Inter cette année, a annoncé la lauréate du prix du Livre inter 2020 dans le journal de 8h de France inter. C'est un premier roman qui a été récompensé. Avant que j'oublie d'Anne Pauly, publié chez Verdier en août dernier, a été désigné au 3e tour de scrutin par 17 voix. C'est la première fois que son éditeur, Verdier, reçoit ce prix.

Avant que j'oublie commence à la mort du père de la narratrice, un unijambiste alcoolique et poète sensible: "Le soir où mon père est mort, on s’est retrouvés en voiture avec mon frère, parce qu’il faisait nuit, qu’il était presque 23 heures et que passé le choc, après avoir bu le thé amer préparé par l’infirmière et avalé à contre-cœur les morceaux de sucre qu’elle nous  tendait pour qu’on tienne le coup, il n’y avait rien d’autre à faire que de rentrer."
Elle doit vider la maison familiale de Carrières-sous-Poissy. Ce capharnaüm invraisemblable devient un réseau de signes et de souvenirs éclairant la personnalité de ce colosse fragile. Un jour, comme venue du passé, une lettre arrive qui dit toute la vérité sur ce père aimé et violent, malgré la distance sociale.


  + de détails...
Prix des libraires 2020 03/06/2020
Fondé en 1955, le Prix des Libraires récompense chaque année un roman de langue française. Sur une centaine d’ouvrages issus des deux rentrées littéraires de septembre et de janvier, un premier jury composé de dix libraires a sélectionné cinq romans, proposés à quelque 1600 libraires indépendants de toute la France  qui ont voté pour le lauréat durant le mois de mai. Cette année, le prix était marrainé par Gaëlle Nohant.

Le romancier japonais francophone Akira Mizubayashi a été désigné mercredi 3 juin comme lauréat du Prix des libraires 2020 pour son dernier ouvrage 
Âme brisée, paru à la rentrée littéraire 2019 aux éditions Gallimard dans la collection "Blanche". 

Le récit se déroule à Tokyo en 1938. En pleine guerre sino-japonaise, trois étudiants chinois se réunissent régulièrement autour de Yu, professeur d'anglais, afin d'assouvir leur passion commune pour la musique classique. Un jour, la répétition est interrompue par des soldats et le quatuor, accusé de comploter contre le pays, est violemment embarqué. Caché dans une armoire, Rei, le fils de Yu, assiste à la scène...
  + de détails...
Mention Spéciale Goncourt de Printemps 11/05/2020
Pour une biographie des Frères Goncourt
  + de détails...
Prix Goncourt du premier roman 11/05/2020
Paru en février dans la collection "Blanche", le livre se situe dans une modeste maison de retraite située dans le 14e arrondissement de Paris, le Tiers-Temps. Samuel Beckett s'y remémore les épisodes et les personnes qui ont marqué sa vie. Ses souvenirs alternent avec l'observation de la vie quotidienne de l'établissement

  + de détails...
Prix Goncourt de la nouvelle 11/05/2020
A paraître le 28 mai dans la collection "Bleue", le recueil rassemble différents histoires ordinaires, parfois influencées par des célébrités comme Liz Taylor, Musset, Beckett, et placées sous le signe de Lewis Carroll.

  + de détails...
Prix Mystère de la critique 2020 20/02/2020

Pour sa 49 ème édition, le Prix du Mystère de la Critique a dévoilé ses lauréats. Cette année le prix rend hommage à son fondateur Georges Rieben, décédé en décembre 2019. Le prix Mystère de la critique est un des plus anciens prix français récompensant un roman policier.

  + de détails...
Haut de page